mercredi 2 août 2017

Visite au Jardin du Tomple


La prairie qui s'étend devant le mas vers le ruisseau qui chante en contre-bas
J'ai entraîné Jules dans une expédition Cévenole, au pied du Mont Lozère, direction le jardin du Tomple : Jardin remarquable des Cévennes.
 
Jardin remarquable, il l'est, ce Jardin du Tomple. 
On donne des étoiles à des jardins pareils ? Si oui alors j'en mets *****.

l'autre vue de la prairie,avec les sapins qui dominent
Au milieu d'une charmant petit vallon boisé, entre la voie du chemin de fer des Cévennes qui relie Alès à Clermont-Ferrand et la colline planté avec des sapins de l'autre côté.

Il faut persévérer une fois sortis de Génolhac direction Concoules et tout à coup sur la droite on aperçoit un petit panneau qui indique le Jardin du Tomple.
N'hésitez pas à prendre le chemin de terre qui descend, il vous mènera dans une sorte de paradis sur terre.
Unes des nombreuses allées qui vous entraînent à la découverte de toutes les plantes qui se trouvent dans le jardin

On arrive au fond du vallon avec devant soi un mas typiquement Cévenol qui à sur son devant les arbres qui donnent de l'ombre, oh combien bienvenue cette année de canicule.

Nous somme accueillis très amicalement par le compagnon de Véronique (qui m'a déposé de temps en temps des petits commentaires sur mon blog), Stéphane, qui nous apprend le décès de Françoise, la maman, qui a débuté ce magnifique jardin. 
Encore toutes nos condoléances à vous tous pour cette disparition.
La mare à la grenouille, elle chante le bonheur

Un érable jaune, il illumine ce petit coin et met en valeur le bouillon blanc à ses côtés.
Il nous permet  de visiter le jardin et nous commençons le "petit tour". Ce petit tour va finalement se terminer 1 h 30 plus tard, avec la très nette impression de n'avoir fait que survoler ce magnifique jardin. Il va falloir par conséquent revenir très vite vers ce lieu enchanteur. Je compte bien le faire découvrir à la pousse jardinière et j'ai bien envie de le découvrir sous les ors d'automne et sous les verts tendres printaniers, je suis certaine de découvrir encore mille choses.
Le petit pigeonnier couvert par des grimpantes

Vous l'aurez remarqué : je suis tombée littéralement amoureuse de ce lieu, il me "parle". 
J'avais déjà visité les autres jardins remarquables qui se trouvent autour de chez moi : le jardin du Sambuc et celui qui est encore plus près : le Jardin de Mazet, mais, et ce n'est que mon humble avis personnel, celui du Tomple les dépasse largement. 

Une des hémérocalles : un jaune magnifique qui est mis en valeur par les feuillages.
 P.S. Je n'ai pas pris de nombreuses photos tellement j'étais sous le charme du lieu, mais promis, lors de ma prochaine expédition je serais plus "productive", à condition qu'on me le permette.

Si vous voulez y aller, c'est par ici :
http://www.jardinez.com/Parcs-Le-Jardin-du-Tomple_Concoules_Gard_Occitanie-France_fr_490.html
ou
 http://www.cevennes-montlozere.com/activites/sites-touristiques/pont-montvert/le-jardin-ornemental-du-tomple.html

jeudi 25 mai 2017

Visiteurs nocturnes

Non, je n'ai pas eue affaire ni a des aigrefins, ni a des fantômes mais tout simplement à une famille de sangliers.
Une laie exactement et ses marcassins, selon les dires du lieutenant de louveterie qui est venu constater les dégâts. Ce qui ne me rassure pas du tout, Maman leur a montré le restaurant self-service.
Ce n'est pas la première fois, mais cette fois-ci les loustics ont fait très fort : ci-dessous les divers dégâts: une partie du moins.
Résultat des courses faites par maman sanglier (elle a bien rempli son cabas) et sa progéniture :
Il fût un temps où il y avait des tulipes noires et des jonquilles ainsi que des nigelles....
Tous les bulbes de tulipes, narcisses, jonquilles, nérines et autres glaïeuls ont disparu. Ils ont eu la politesse de me laisser quelques aulx, pour la prochaine fois ? 
Les marguerites ont été des victimes collatérales.
Le dessous de l'hamamélis a été retourné toutes les nuits (5 en tout) et il n'y a plus de bulbes des tulipes rouges que ma fille m'avait rapportée de Hollande et les marguerites ont été poussées en dehors....

Bien entendu je ne suis pas agriculteur, donc les dégâts ne me seront pas remboursés ... à part des mouchoirs pour essuyer mes yeux (j'ai vraiment eu envie de pleurer) les chasseurs ne me proposent rien. Ceux du village se sont carrément moquée de moi car j'"ose" planter des fleurs. 
Bien entendu les sales bestioles ont toute latitude de continuer à saccager allégrement les jardins, potagers, et les cultures des uns et des autres. Ils ne sont pas déclarés nuisibles chez nous, et même si je râle je dois avouer que sur le principe je suis d'accord.
A refaire... il parait qu'ils cherchent les escargots dans les trous des murets où ces derniers se cachent !

Les chasseurs sont de moins en moins nombreux, le territoire des sangliers se rétrécit (constructions de lotissements et de zones en tout genres), la raréfaction de leur nourriture dans les bois du en partie par le réchauffement climatique et leur surnombre ainsi que le dérangement par les promeneurs motorisés les week-ends n'aident pas. 
Je ne jette la pierre à personne mais le problème est global et complexe. Chacun  d'entre nous veut se promener comme il l'entend, avoir des activités de plein air, motos, VVT, chien sans laisse, enfants qui crient etc et nous oublions bien volontiers que nous ne sommes pas seuls, que le gibier à poil et à plume y réside et que nos activités les dérangent dans leur quotidien. En somme nous sommes les voisins sans gêne et sans éducation. 
J'aime les trous, toujours des petits et des gros trous...


Même ma petite bordure a eu des dégâts, plus de petits œillets et cie

Pour ma part,

les choses seront de cet ordre :

- Je vais être obligée d'investir dans une clôture, mais pas n'importe laquelle : une clôture électrique. Actuellement c'est la seule chose qui les tienne éloignés, il faut avouer que se prendre un coup de jus de quelque Volts n'est pas agréable. Ce n'est rien d'autre qu'une clôture pour troupeau avec des piquets plus bas et les fils à 20 cm et à 40 cm du sol, pour l'instant il y n'a très peu qui sautent par-dessus.
Au vu de l'évolution que j'ai constatée ses dernières années je m'attends à tout dans l'avenir.
Il y a plus de 40 ans on en voyait très peu, un vieux tee-shirt bien "crade" a suffit il y a 30 ans, ensuite nous sommes passés aux chiffons imbibés d'huiles de moteur, aux clôtures "ordinaires" style Ursus, aux chiens qui aboient, et depuis quelques années aux clôtures électriques. Quel est le prochain épisode ?

- Cet automne il va y avoir des commandes de bulbes, à condition que j'aie pu installer ma clôture, sinon ce n'est pas la peine de vouloir planter quoi que ce soit. 

Je me demande ce qu'ils sont allés chercher dans la jardinière des géraniums zonale.

C'est cela aussi les joies d'habiter au milieu de la nature, faut savoir la partager...
Sur ce je vous laisse, je vais voir si je peux remettre un petit peu d'ordre dans les tuyaux d'arrosage de goutte-à-goutte. 
 
Un rescapé du massacre : Jenny Duval qui se trouve dans la plate-bande juste devant l'hamamélis. Les épines peut être ?

Et continuer à comptabiliser mes dégâts, il va me falloir un petit peu de temps pour tout remettre en ordre, vu mon emploi du temps fort chargé.

Mais j'ai une "caboche de Cévenole" donc je repars à l'attaque...... 

de plantations bien entendu.

mercredi 12 avril 2017

Le retour ?




Voilà déjà mes lilas en fleurs, le printemps est vraiment là


Du moins je le souhaite. 
La deuxième moitié de l'an 2016 n'a pas été de tout repos, surtout août et septembre. Nous avons eu une série d'enterrements qui se sont enchaînés en moins de 6 semaines. Il a fallu donc "avaler, digérer" tous ces deuils et ce n'est pas toujours chose facile, j'ai perdu ma maman dans le lot et de plus c'était la dernière de notre interminable liste. Du coup le blog est passé en dernier et l'absence c'est d'autant plus prolongée que dans mon nouveau boulot les choses évoluent aussi pas mal, mais surtout en vitesse rapide. En  dehors de mes visites commentées du petit musée j'organise aussi certaines visites du bourg et depuis cette année les ateliers enfants du mercredi des vacances scolaires ont repris. De quoi être occupée. Mais nous sommes trois et ravies de travailler ensemble. Bien entendu comme les visites ne sont pas seulement en français mais aussi en langue étrangère il a fallu que je me mette à traduire les visites pour acquérir le vocabulaire nécessaire. De quoi occuper un bon nombre de mes soirées d'hiver en "bûchant"...
Le jardin c'est donc trouvé quelque peu délaissé et je dois avouer que cet été le potager sera encore le grand perdant de mon trop plein de travail. Je ne peux tout simplement pas tout faire. Les serres elles aussi se sont trouvées vides cet hiver et mes plates-bandes n'auront pas les annuelles habituelles.

Les hellébores se sont données à coeur joie cet hiver pour amener un petit peu de douceur
Par contre j'ai tout de même continué mon nouveau parterre avec des plantations en tout genre, surtout et exclusivement des vivaces. Cela me permettra de passer à autre chose dés qu'elles auront pris racine. Ce matin d'ailleurs j'ai commencé les arrosages, il a fait trop chaud depuis quelques jours pour des plantes tout nouvellement installées. Mais au vu du temps dont je dispose et des intempéries qui ont lieu trop souvent à mon goût le jour de mon repos hebdomadaire, les choses n'avancent pas exactement à la vitesse rêvée.



La plate-bande prend le tournant et je souhaite que les sangliers permettent tout de même aux plantes de s'installer

Je me suis offerte un nouveau lilas : "Lilas persica" lors de ma visite à la fête des plantes rares du jardin botanique de Montpellier. Je n'ai pas pu résister. Ainsi ma petite collection s'agrandit tranquillement. Il est planté dans la continuité des autres J'en ai même acheté un pour la pousse voyageuse qui a (peut être) trouvé racine en Savoie. Elle qui étant jeune râlait dés qu'elle devait m'aider au jardin se met à jardiner dans ces contrées froides et nordistes, hihi hihi. 

 
Voilà ma merveille en fleur en train d'attendre sagement sur le banc que j'ai le temps de le mettre en terre



Jules m'a offert un mimosa pour la St Valentin. J'ai exprimé le souhait de recevoir du mimosa plutôt que la sempiternelle rose, bien entendu je m'attendais à un bouquet et le voilà qui revient avec un pot... pour qui je n'ai pas encore trouvé la place adéquate et ensuite va falloir creuser et changer la terre. J'adore Jules mais en ces occasions là je me rends compte que le jardin et lui ne se comprennent absolument pas, ils ne parlent pas du tout la même langue.

les derniers "feux" des chrysanthèmes l'automne dernier
 
L'an dernier le jardin a donné ses derniers floraisons de toute beauté et l'hiver froid qui a suivi a permis a la végétation de bien se reposer. Elle a juste démarré 4 semaines trop tôt, mais nous ferons avec. Heureusement que la citerne qui me sert de réservoir d'eau pour arroser est pleine à ras-bord. Je vais pouvoir puiser dedans une bonne partie du printemps et de l'été. Vivement les orages, du moins je le souhaite, qui me permettrons de la remplir régulièrement. Comme l'eau du toit du monde y atterrit c'est gratuit. 
Donc ci après les photos de mes petites merveilles toutes neuves.
Pour Pâques, non seulement je travaille, on est en tourisme, mais en plus j'ai mes deux pousses qui viennent nous rendre visite avec leurs conjoints respectifs. La chasse aux œufs est déjà prévue (ils sont pires que lorsqu'ils étaient enfants), dans la semaine il me faudra terminer de mettre mes décos de Pâques un petit peu partout dans la maison. J'aime beaucoup ce moment de l'année. 

Cet hiver j'ai eu le temps (mois de Janvier chômé au musée) pour repeindre et réaménager les deux chambres des pousses. J'ai récupéré celle du fils pour en faire mon atelier, qu'en pensez-vous ? 


Voici mon "atelier" qui prend tout doucement forme et surtout sa place.

 
J'ai de plus eu le temps de me coudre deux tenues pour mes visites commentées et pour les journées du patrimoine où nous nous "habillons" en magnanarelles. Va falloir que je vous parle un de ces quatre de mon élevage de magnans que je tiens au musée. Entre les bestioles et mes "habits" de magnanarelle j'ai l'impression de jouer comme quand j'étais enfant, de quoi garder la jeunesse et le moral. En tout cas mon atelier vient tout juste de se terminer, peinture, un petit tour chez la boutique Suédoise (va falloir d'ailleurs que j'y retourne, il me manque des étagères), et voilà que je suis installée comme la Reine de la Garrigue.  En tout cas je pourrais laisser trainer le linge dans sa corbeille et la machine à coudre sur la table de travail.  
Je vous embrasse bien toutes et tous et vous dis à bientôt.





Que ma vieille pivoine vous accompagne pour ces fêtes de Pâques

lundi 15 août 2016

Où est passé l'été ?

Il faut avouer que cette année l'été aura été fort bref. Oh, pas pour les températures, elles ont été très estivales, mais tout simplement je ne l'ai pas vu passer étant donné mon emploi du temps chargé.


Si toi tu cours, moi je me repose...

Et j'en suis déjà à planter les poireaux (nombreux, car c'est le légume préféré de l'hiver chez nous) ainsi que les fenouils. Ces derniers sont 13 à la 12aine, tout simplement parce qu'il n'y a que moi qui les mange et les quelques pieds me suffisent. Il me reste à planter les cardons achetés l'autre jour au marché (un légume pour Noël). 

Dans la plate-bande de gauche, le long du côté gauche les poireaux (ils sont encore petits) et à droites les fenouils. Sur la plate-bande de droite les aubergines se portent bien ainsi que les céleris côtes. Les premiers piments d'Espelette ont déjà rejoint la cuisine.

Bientôt je vais recevoir ma commande de chez Jardin Express et cela sentira l'automne pour de bon. Par ailleurs peu de commandes et d'achats, je vais être fort occupée cet automne avec tout ce qu'il y a sur le planning et il n'est pas utile de se surcharger, on verra si j'aurais le temps de planter des végétaux une fois tout mis en terre de ce qui c'est accumulé cet été : mûriers Kokuso, laurier rose rose, plumbago et deux merisiers pour remplacer ceux qui n'ont pas résisté aux sangliers. Le bougainvillée est déjà planté : j'ai raté la photo, sic, ce sera donc pour une prochaine fois.

Je profite de quelques jours de fermeture annuelle chez mon premier emploi afin d'essayer de me mettre au moins à jour un minimum dans le potager. Le reste ne me voit que pour arroser et vite arracher un petit peu d'herbes indésirables. Comme quoi rien n'avance comme je l'avais espéré cet hiver, mais bon courir plusieurs lièvres à la fois ce n'est pas possible et le jardin est quelque peu délaissé. Je me rattraperai une autre année.

Un "artichaut" qui fleurit depuis 6 semaines...
En attendant je me suis coulée dans mon nouveau moule de guide du petit musée du bourg voisin et les visiteurs ont l'air contents par ma prestation.

Fifille voyageuse est repartie pour de nouveaux horizons et elle en parlera surement sur son blog.

Sur ces quelques photos je vous souhaite une bonne nuit et vous dis à bientôt. 
Toutes mes excuses à celles et à ceux dont je n'ai pas eu le temps d'aller voir le blog, le temps me file entre les doigts....

lundi 30 mai 2016

Verre à moitié plein !



Même la garrigue est de la partie, en ce moment elle est en jaune et bleu.

Comme d'habitude les résolutions sont comme les promesses : elles ne sont jamais respectées.

Je bats ma coulpe pour ce lâche abandon des copains et copines de la blogosphère.

Mais voilà j'ai une méga excuse :

J'ai trouvé un autre travail à temps partiel, et celui-là me "botte" pas mal car j'ai retrouvé mes premières amours professionnelles : je suis redevenu guide-interprète dans un musée pour quelques heures par semaine. J'accueille les groupes, des petits jusqu'à nos ainés et je leur fais découvrir des merveilles cévenoles. Les individuels bénéficieront aussi de la visite guidée cet été, avec à la clef des visites du bourg.

Ce travail est venu à point nommé car j'avais besoin impérativement d'une entrée d'argent supplémentaire. En novembre dernier je me suis faite agresser sur la propriété et comme je me suis défendue, l'agresseur est allé voir les urgences et a porté plainte en prétendant que je l'avais frappé. Actuellement je suis en attente de sa demande de dommages et intérêts et elle m'a promis qu'elle me "ferait cracher" ! Donc, afin de pouvoir payer cette plaisanterie dont je me serais bien gardée, je suis partie à la recherche d'un complément de revenu et j'ai trouvé ! Le travail me plaît énormément et comme je travaillais déjà dans une entreprise liée au patrimoine... c'est la suite logique  ou presque. En tout cas d'un malheur il est sorti quelque chose de positif.
Mais je ne vous abandonne pas complétement, seulement ma participation va être encore un peu chaotique jusqu'à ce que je trouve un nouveau rythme.

Voici dons quelques nouvelles du jardin.


Le rosier "Albertine" de chez Thalos. Un coloris superbe, tout doux



Les rosiers sont en pleine floraison et s'en donnent à coeur-joie. Ils rivalisent à celui qui fera la plus belle des fleurs. Je vous en donne quelques exemples.
Les iris ont fini leur sarabande pour cette année, par contre les soucis et autres coréopsis ont commencé leur ballet. tout comme les gaillardes qui sont bien parties et que j'ai tout simplement oublié de photographier, non mais...


 
Un de mes "illustres inconnus" qui datent de ma mère et qui n'ont plus d'identité, mais qu'il sent bon !
 
Un rosier buisson de chez Meilland et pour lequel l'étiquette a été égaré mais qui me fait une floraison du tonnerre cette année.

 
Les coreopsis aux pieds des rosiers et en bordure, un joyeux fouillis


les soucis aux pieds du malus, et le début de mon allée...


Le potager par contre a eu à souffrir de mon absence, je ne peux pas être de partout et cette année il va y avoir des coupes dans les heures consacrées aux plates-bandes. Il va y régner un joyeux désordre, entre les plantes que je pourrais y transplanter et les mauvaises herbes, mais bon, le jardin n'a jamais été léché et donc va falloir s'y habituer. 





Je voulais vous montrer ma nouvelle allée quelque peu installée, mais en voici déjà une ébauche qui vous mettra peut être l'eau à la bouche, gardez bien une gorgée car je crains que le reste ne soit obligé d'attendre l'automne pour être mis en place.
L'allée qui débute derrière les cyprès et qui s'en va en garrigue et qui est censée être fleurie à cette époque, mais bon les nains de jardin, qui étaient censés m'aider, font aussi grève !



Et pour terminer un avant/après.

 
C'est un scan... donc moche par définition comme photo

Le chien c'est "Boule", un mélange de Briard et qui aidait papa a garder le troupeau de chèvres dans les années 1980. La photo date de 1984. Et la photo d'après est de cette année. 

La même vue du même endroit...... comme cela sera dans 30 ans ?

Les muriers ont grandi et "l'herbe" est enfin bien installé. Quand je dis "herbe" je devrais dire un végétal que je traite comme l'herbe : je le tonds et je laisse souvent les tontes se décomposer sur place, ce qui a donné de l'humus. Finalement c'est une forme de permaculture !

Vous voyez que je vois le verre à moitié plein et je pense que pour cette année cela va être essentiel.

Pierre de Ronsard, (erreur et horreur, j'ai inversé les photos) c'est Cardinal de Richelieu bien sur, de jolies petites fleurs qui ont fini en bouquet de fête des mères

Je vous souhaite une belle fin de mois de mais qui a été aussi fou que celui de mars.

P.S. Merci à Aline et à Greg de m'avoir fait remarquer mon erreur d'étiquetage du rosier Cardinal de Richelieu, surtout que je me suis cueillie les fleurettes et que je les admire au boulot. 

jeudi 28 avril 2016

Bouquet or not bouquet



Avec la disparition de certains cyprès on a la vue sur le parking, bof, mais par contre ma plate-bande des rosiers anciens va se porter nettement mieux. Le griottier avant le vent fort, depuis il est devenu tout vert...



C'est Ma grande question en ces jours de froidure de fin avril et où je ne profite que de façon très rapide des beautés du jardin.

En effet depuis quelques jours il fait un vent à décorner tous les taureaux de Camargue et à geler sur place les tomates et autres frileuses du potager que j'ai eu la sagesse (pour une fois !) de ne pas mettre déjà dehors.
Depuis un 10 mai où je me suis retrouvée avec mes tomatiers et autres aubergines gelées par un vent froid je me méfie des journées où le Mistral souffle tant qu'il peut et veut et où les températures avoisinent les 2°C au petit matin.
Le fait d'habiter au milieu de nulle part a aussi ces inconvénients : en dehors du fait d'avoir des sangliers, lapins et autre gent trotte-menu qui pense que vous semez et plantez pour eux exclusivement, il y a aussi l'absence de bâtiments des voisins qui vous protègent des chutes drastiques de température. 

Du coup mes premières pivoines, roses, iris de hollande et surtout les lilas qui sont en fleur de façon admirable me font pitié car ils se plient à toutes les bourrasques et rapidement ne ressemblent à plus grand'chose. Ils fanent aussi plus vite car ce diable de vent est desséchant, et arroser ne ferait que mettre en péril les jeunes pousses.
Je vous montre quelques unes de ces merveilles qui m'enchantent les yeux et le nez, qui lui,coule  aussi tant qu'il peut, la jardinière est sensible à certains pollens (genêts sauvages et pommier sauvage), sic !


 

Mes deux pivoines arbustives chéries qui me font craquer, en attendant que les pivoines herbacées se mettent aussi de la partie.
 
Un des iris achetés l'an dernier et qui prend tranquillement sa place, c'est le plus beau en ce moment, les autres sont soit défleuris (du coup je ne vous les montre pas) ou alors les boutons sont encore trop fermés

 

 mes deux rosiers qui grimpent contre la façade et qui embellissent depuis quelques années



les gaillardes essayent, malgré le temps défavorable, de se lancer dans la floraison






Finalement les fleurs sont restés dans le jardin, sur pied et j’essaye de prendre le temps d'aller en profiter un maximum.





Un aperçu avant /après.
Le marronnier qui se trouve devant la maison en 1984 au mois de mai, photographié à partir de la fenêtre d'une des chambres. Je n'ai pas pu retravailler la photo, c'est un scanner à partir de l'album photo. Il mesurait environ deux mètres à l'époque et poussait à travers un pierrier.

Le même aujourd'hui en 2016. J'ai pris la photo du même endroit, par contre la photo est du mois d'avril... 
On ne voyait pas le pin sur la photo précédente car pour pouvoir faire rentrer la totalité de la couronne de l'arbre pour la prise actuelle il a fallu que j'élargisse mon champ. 
Il mesure environ cinq mètres et le pierrier a été complètement recouvert par l'herbe à son pied. On ne l'arrose jamais, il a du trouver son chemin tout seul pour arriver à s'abreuver.




Je vous prie d'admirer l'herbe qui pousse à son pied.

Comme vous ne voyez pas bien (couronne de l'arbre oblige), mais je vous l'assure sans problème, il n'y a pas que lui qui a poussé durant ces 32 années, les arbres au fond sur la colline (j'ose pas parler de montagne à 450 mètres) ont fait de même ce qui donne l'impression d'être dans un paysage moins aride entre les deux photos. 
Et même ce que je nomme pompeusement "herbe" dure un peu plus longtemps avant de se transformer en paillasson l'été. Je la tonds régulièrement, en laissant la coupe par terre, et progressivement elle se transforme en terre.
De petits pas pour certains jardiniers mais un grand pas pour le jardin de Prosper qui sort du néant de la roche.

 Sur ces nouvelles un peu courtes je vous laisse à vos jardins.

lundi 11 avril 2016

ASTUCE 4




iris "mamie"



Cela fait un bon bout de temps que je n'ai pas donné une astuce.
Elle n'est pas de moi bien entendu.

L'an dernier j'ai eu des mites alimentaires, à la suite de l'achat d'un paquet infesté au supermarché du coin, grrrr......


Avec pousse féminine nous avons eu le plus grand mal à nous en débarrasser et même avec la pose de plaquettes engluées pour les attirer j'en ai eus quelques unes tout l'été. J'en suis venue à bout avec le temps et en transvasant tous mes paquets dans des contenants en verre ou en fer et en surveillant de très près.

Dernièrement je me suis rappelée l'astuce d'une grand-mère à qui j'avais raconté l'infestation des bestioles chez une malade il y a une bonne dizaine d'années. 

                                                  Les feuilles de laurier sauce. 

Bien entendu il faut que ces dernières soient sèches. 
Il faut en mettre une par paquet ou par contenant, et si possible suspendre au moins une branche dans la cuisine et une dans le cellier, et en mettre sur les étagères des placards à provisions.

Comme quoi, ces trucs qui pendaient du plafond au-dessus des tables et autres casseroles avaient leur raison d'être (en dehors de celle de ramasser la poussière bien entendu)... 
... et en  effet depuis que j'en ai mis partout je suis ENFIN tranquille.