samedi 29 mars 2014

Bourgeons et Cie


Le printemps m'a prise de vitesse, je me retourne et hop, il est bien installé, comme vous pouvez le voir.

 Le temps est doux et tout éclot en même temps.

les fleurs du Merisier




Ceux du Griottier qui ont quelques heures d'avance.

Tous les deux donneront des fruits appréciés par mes amis la gente ailée

Monsieur Rouge-Gorge s'en donne à cœur joie et il manifeste du haut de l'Amandier , son perchoir préféré. Dès que je gratte un petit peu la terre, il attend que je tourne le dos et il vient contrôler, j'ai l'impression d'être à l'école avec la maîtresse dans le dos qui regarde ce que je fais.
Pour le remercier je lui ai mis les dernières graines du sac que j'achète chaque hiver, en général je ne les nourris que les hivers très froids et puis en début de printemps, je sais cela fait hurler les protecteurs des oiseaux car on donne de mauvaises habitudes, mais les rouge-gorge, rouge-queue et autre mésanges, tout comme les verdiers de mon jardin me le rendent bien en s'attaquant vaillamment aux chenilles processionnaires du pin et du chêne.
Mais ils n'aiment pas jouer les vedettes et jusqu'à présent je n'ai pas réussi à les mettre sur la pellicule, je suis persévérante et promis, vous aurez la primeur de mes ratages de photos d'oiseaux.


Les lilas sont bien partis aussi, ils annoncent de la pluie pour la semaine, j'espère que les fleurs attendent jusque après.
Des plantes sauvages de ma garrigue.

Les fleurs des buis, au centre, c'est tout petit, mais quelle odeur !

Cerisier de Sainte Lucie
Asphodèle
Le Cerisier de Sainte-Lucie donne un arbuste de 3-4 mètre de haut, ma pousse jardinière les taille en boule avec le tronc bien dégagé, pour leur donner un petit peu une allure, les branches ont tendance à être serrées et partent dans tous les sens. Ils font de tous petits fruits, le régal des oiseaux.

Quant à l'Asphodèle, c'est une plante protégée, sur cette photo elle n'est pas encore fleurie, je la reprendrais en photo plus tard. Elle fait des touffes qui vont en s'élargissant et elle fleurit sur les éclats de l'année précédente. c'est une plante "pionnière" c'est-à-dire qu'elle s'installe dans des endroits où elle ne rencontre pas de concurrence. Elle a failli disparaître de nos garrigues car certains venaient la ramasser pour manger leurs racines, il paraît qu'elle aurait un goût d’asperges, mais en plus délicat. Je dois avouer que j'en ai jamais mangé, je trouve la fleur trop belle pour aller détruire la touffe.
A admirer donc, à prendre en photo, mais s'il-vous-plaît laissez-la en place.

Des bourgeons d'un des deux marronniers


                





Quelques nouvelles de ma nurserie.
Tout d'abord mes bébés Micocouliers.


Je sais, mes photos sont toujours aussi mauvaises, mais avec l'apparel que j'ai, pas moyen de faire mieux.
Je peux vous enquiquiner avec l'histoire du Micocoulier ?
Alors c'est un arbre de 10 mètres de haut environ, il pousse dans des conditions difficiles, c'est-à-dire qu'il peut pousser dans les rochers, en ville polluée, avec la sécheresse.Une fois qu'il a pris racine, il est indestructible, c'est surtout un arbre du midi et il donne des allées en Arles et à Aix-en -Provence.
Du côté de Sauve, un village du Gard, on les taille d'une façon précise, et à partir des rejets on fabrique des fourches. Je vous conseille d'aller voir cette fabrication dans leur petit écomusée si vous êtes dans le coin cet été avec les enfants. On peut même acheter des fourches sur place. Ils en exportent vers les haras nationaux de divers pays car les fourches en bois ne blessent pas le cheval si accidentellement on le touche en nettoyant son box. Elles sont imputrescibles avec un traitement par autoclave à l'ancienne. Je vous mets le lien > ici ‎<

Moi j'ai une fourche depuis 35 ans qui date de l'élevage de chèvres de mes parents et elle est en bon état.
Mes mes bébés sont censés me donner une allée avant d'arriver à la maison, mais je ferais peut être bien de me les procurer autrement, car dans 30 ans je ne l'aurais pas encore.
Ah, j'oubliais, en temps de disettes guerrières les fruits du micocoulier étaient torréfiées pour faire un ersatz de café.
Voici les bébés buis:

Melle Brindille, j'en prends soin et j'espère qu'en automne tu pourras les récupérer.

mercredi 26 mars 2014

Temps de mars !

Il neige chez vous ?
Il  gèle ?
Non, tu me fais marcher, c'est une blague marseillaise, comme celle de la sardine qui bouche son port.

Eh ben non, même si c'est vrai que le port de Marseille a été bouché par une sardine au siècle dernier :"La sardine " était le nom d'un voilier et un jour de grand Mistral il a pris le vent de travers et c'est coincé entre les deux forts (St Nicolas et st Jean) qui délimitent le Vieux-Port à Marseille. D'ailleurs pour déloger la dite sardine il a fallu aller chercher un autre bateau et la tirer, non sans mal. Comme quoi, les blagues ont parfois un fond de vérité.

Pour revenir à mon propos, avec l'histoire de la sardine, même les marseillais racontent parfois la vérité et puis ici dans l'arrière pays parpaillot (huguenot) il est interdit de mentir, on irait tout droit rôtir en enfer.

Voilà pour le tableau de départ.

ciel du midi un jour ordinaire


Donc je reviens vers mes considérations météorologiques.
Dans le midi il y a en gros deux saisons : la sèche et l'humide.
Il y a une saison sèche chaude que les personnes bien informées nomment l'été et où nous méridionaux vivons surtout la nuit et dormons le jour (sieste de 13 h 00 - 17 h 00). Mais bon on travaille très tôt le matin 4 h 00 - 9 h 00 et le soir, de 18 h 00- 23 h 00. Il est vrai qu'avec des températures qui avoisinent les 45 ° C à midi au soleil (14 h 00 pour l'heure légale) et les 23 ° C la nuit, en dehors de se ménager on ne ferait pas long feu.
L'autre saison sèche est froide et là c'est l'inverse, le thermomètre descend à des -10°C et -15° C assez facilement, les jours sont magnifiques, avec le soleil, ciel bleu, sans nuages, une vrai carte postale, sauf que dehors il souffle un vent à décorner tous les taureaux de Camargue à 90/100 km/heure. Difficile de travailler dehors, on est gelés jusqu'aux os en peu de temps, tout ce qui n'est pas attaché, cloué, collé vole... On travaille ces jours-là entre 10 h 00 et 15 h 00, parfois même à l'heure de la sieste, et on rentre ensuite se réchauffer au coin du feu, ou alors on s'occupe dedans. Vous aurez compris, je parle de l'hiver. Tous les 5 ans environ on se retrouve avec un peu de neige, de 5 - 10 cm qui ne résiste pas plus de quelques heures, quelques jours au mieux.

Et puis la saison humide.



 

Alors là, vous avez du en entendre parler. L'automne notamment, lorsque les présentateurs de météo nous annoncent leur fameux "phénomène cévenol", ils retournent ce mot dans la bouche comme un bonbon, mais c'est d'une logique, ce truc...









Au vu de la carte, il faut que vous comprenez que la terre se refroidit plus vite que la mer en automne, d'où la formation de nuages et ceux-ci sont attirés par la terre froide, il paraît que c'est un principe de physique, mais comme c'est pas mon domaine...

Donc, les nuages se forment en Méditerranée, et ils viennent vers les Cévennes avec l'échange des masses d'air, le tout étant à une altitude de 1200 -1500 mètres (le Mont Aigoual domine à 1565 mètres). C'est suffisant pour que les nuages restent" coincés" et se vident de leur eau. Et comme la masse d'eau contenu par les nuages est fonction de la chaleur de la mer... (22 ° C la soupe méditerranéenne), plus l'été a été chaud, plus les nuages seront lourds de pluie.
Donc, ces braves contenants se déversent en trombes sur les versants du massif et font grossir les fleuves côtiers en un rien de temps. Les plus célèbres pour leur crues  étant le Vidourle qui prend sa source sur la Montagne de la Fage et les Gardons d'Alès et d'Anduze qui rentrent davantage dans le massif. Je n'oublie pas le fleuve l'Hérault qui prend sa source à L'Aigoual et l'Orb la sienne au-dessus de St Pons de Thommières. Tous ses fleuves grossissent de plusieurs mètres d'eau en l'espace de peu d'heures. Si 100 mm d'eau tombent sur l'Aigoual , l'eau est 6 heures plus tard à Ganges à 40 km, et 100 mm ce n'est rien. En moyenne on a des orages de 400-600 mm d'eau en 4-5 heures, faites votre multiplication.
Pour le printemps nous avons la même chose encore une fois, mais cette fois-ci dans des proportions moindres.

Autre particularité, nous passons d'une saison à l'autre en 3-4 jours. Vous avez encore vos anoraks de skis le lundi et vendredi vous mettez votre maillot de bain et vous vous trouvez à Palavas en faisant trempette. Je n'exagère pas.

Passons au sous-sol : de la mer vers la montagne nous rencontrons tout d'abord des plaines alluvionnaires avec des terres riches, mélangées à du sable mais dans le sous-sol il y a de l'eau de mer, d'où l'allure de la Camargue et les plantes halophiles. D'ailleurs le jour où la Camargue ne sera plus irriguée le sel va remonter en surface et tout brûler. Pour maintenir cet état de fait, les paysans plantent du riz et grâce à l’irrigation des rizières permettent de tenir cette invasion loin. Vous voulez continuer à venir admirer les oiseaux, les chevaux et les taureaux en Camargue = mangez du riz camarguais, c'est la meilleure manière de soutenir cet écosystème.
Après, toujours vers le Massif, il y a les contre-forts avec des plateaux plus élevées 50-100 m, du côté de Nîmes on les appelle les Costières et le sous-sol est argilo-calcaire avec l'eau en profondeur. Il y pousse de la vigne, des oliviers, des arbres fruitiers et les fameuses gariguettes. L'olive emblématique du Gard est la Picholine, bonne pour la salade.
Tout doucement on monte par paliers et plateaux successifs vers les contreforts. Dès qu'on atteint le pied des Cévennes, allant grosso-modo d'Alès , Anduze, Ganges, Clermont-l'Hérault, St Pons de Thommières la terre calcaire devient schisteuses et on entre dans le monde du châtaignier, des forêts de chênes, de pins sylvestres et des cèpes.

Pourqoui elle nous racconte son roman ?




le marronnier  photographie par ma pousse

Je voulais vous décrire mon "jardin", ces contraintes avec lesquelles je joue, qui m'obligent à me montrer inventive dans le choix des végétaux, qui donnent du relief à MON jardin et le rendent unique.
Je suis adepte de Pierre RABBI, qui vit en Ardèche, et qui préconise de vivre en harmonie avec son environnement. Il veut qu'on respecte la nature et pour le jardin il pense qu'il faut choisir les plantes  en fonction des conditions climatiques du lieu où est le jardin et de ne pas imposer à une plante de s'adapter à des conditions pour lesquelles son espèce n'a pas été sélectionnée par la nature.
Cette sélection naturelle a permis une grande variété de plantes, parfois même des sous-espèces d'une même famille, mais si nous faisons un minimum attention avant l'achat de nos futurs pensionnaires et comme Pti nous nous rendons à l'évidence que H**schmilblick n'est pas adapté à notre climat, nous aurons des plantes moins fragiles, moins susceptibles de tomber malades et donc nous utiliserons moins de produits de toutes sortes pour les guérir, et donc...
Si on applique ce principe je suis sure que les plantes nous le rendrons par leurs fleurs éclatantes, leur parfum, leur allure, leur longévité. A leur manière elles nous disent MERCI.

Elle nous prêche la vertu  mais le fait-elle vraiment ?
J’essaye, du moins le plus possible, même si j'ai des Camélias en pot, mais les pauvre n'aiment pas trop, donc je ne les remplacerais pas, même si c'est un crève cœur pour moi, mais bon la sagesse venant, enfin.
Bon jardinage tout de même et j'espère vous avoir donné envie de venir voir par vous même les divers paysages et tous les beaux jardins dans notre Sud de France.

 hellébore qui l'été est à l'ombre de muriers
Je dois tout de même préciser que les plantes qui acceptent de se plier aux conditions climatiques sont nombreuses et que j'ai le choix, je ne vais pas les citer car il me faudrait plus d'un blog et puis je vous ai suffisamment abreuvés de lecture pour une journée de temps de mars.

jeudi 20 mars 2014

Les prunelliers sont en fleur

Tiens, pourquoi elle s'éxite comme ça ?



Oui d'accord ils sont en fleurs et alors... ça fleurit de tous les côtés de toute façon.
Eh ben tout simplement passké c'est le moment de commencer à planter les patates précoces, celles qu'on mange avec la peau, rissolées avec quelques brins de romarin et une  bonne grillade, sans oublier la salade du jardin.

Je vous mets l'eau à la bouche ? c'était le but (j'ai parfois des gênes de sorcières, sic).
Mais surtout c'est le moment de se lâcher, du moins dans les régions méridionales pour commencer à semer dehors toutes sortes de belles choses;

Ma pousse a choisi l'autre jour des graines de marguerites, cosmos, lin rouge et bleu, tournesol etc.en plus de touts les bulbes et fleurs.
Donc demain après-midi, s'il ne pleut pas, nous nous mettrons à semer tout cela dans le jardin au milieu de mes plates bandes. Cela  bouchera les trous laissées par les vivaces, ainsi je change l'allure de mes massifs chaque année à peu de frais.

   Mon explosion de tulipes rouges sous l'hamamélis, avec les  osteospernum violets, ils ne se               voient pas beaucoup, pour l'instant du moins

Et au potager, vous me direz, c'est le moment de planter quoi ? 
En dehors de mes patates bien sur : eh bien, les semis des premiers haricots, pois gourmands et carottes, les épinards d'été, le dédoublement de mes plants d'oseille (je mets des feuilles dans les salades vertes, le goût un petit peu acidulé relève la moindre laitue), les radis,etc. une vraie liste à la Prévert.
Il faudra que samedi j'aille chercher mes plants d'artichauts, et je vais voir s'il y a déjà les premiers plants de betterave, je ne réussis jamais le semis de ces trucs, donc je me facilite la vie en allant directement chez le fournisseur de plants potagers.

Ah, et puis ils ont annoncé la pluie, celà pourrait bien être vrai étant donné que depuis hier soir nous avons du Vent d'Autan (ma belle-mère, fille de pêcheur, aurait dit du "rentrant", ce qui est tout de même plus parlant) qui nous ramène de l'humidité de la mer et ce matin le ciel est "mascaré" au sud.
Mais bon après des semaines de sec avec du vent du nord la terre en a besoin.
Par contre cela ne m'arrange pas, les romarins sont en fleurs, toute la garrigue embaume,(zut je n'ai pas choisi le modèle d'ordi qui transporte les odeurs), les abeilles et autre butineurs s'en donnent à cœur joie et c'est aussi le moment d'aller couper les branches pour les  faire sécher, je renouvelle ma "collection" d'herbes de Provence, non de Garrigue svp, chaque année. 




                           C'est  ma pousse qui a fait la photo, du coup on y voit quelque chose


                                                       Mes petites copine abeilles se régalent


Quelques nouvelles aussi de mes bébés dans la serre:
ça pousse de tous côtés là aussi et c'est super, bientôt je vais pouvoir transplanter la deuxième série de soucis, les calendula.
les tomates font des progrès ainsi que les cardes, va falloir que je choisisse un plant par poquet, j'attends encore un tout petit peu, mais si je veux des cardes pour mon repas de Noël provençal il me faudra bien trier.

les bébés cardes en haut, les tomates au milieu et tout le monde aura reconnu mes soucis calendula.

Un peu de pub:

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dimanche 16 mars 2014

1 .2.3. c'est parti

Eh oui c'est la course pour les plantations , travaux de jardinage en tout genres.

Même chez moi c'est la frénésie.
Pousse féminine, Jules et my self sommes allés à Botanic pour chercher mes framboisiers tant convoités. Je voulais des framboisiers remontant et j'ai pris Zeva remontant, ils donnent pendant 4 - 5 mois en plein été.
Je sais vous allez me dire que j’exagère car j'ai déjà 12 de ces plantes mais je voudrais à terme arriver à avoir 2 rangs complets afin de profiter pleinement d'un de mes fruits préférés. Pour les autres c'est-à-dire, groseilles, groseilles à maquereau ainsi que cassis il faudra que je compte sur le marchand car ma terre et mon soleil ils aiment pas trop.
                                Ce sera donc la rangée de gauche pour mes nouveaux framboisiers Zeva
Donc nous voilà partis, avec Jules (qui n'aime pas du tout ce genre d'endroit, mais il a du se dire qu'il valait mieux surveiller la CB avant que le banquier l'appelle) et pousse féminine qui était excitée autant que moi.
Arrivée chez Botanic, Jules nous a lâchés dans les rangs des fleurs, comme vous pouvez le voir on s'en est donné à cœur joie. Mais il n'y avait plus de poules, zut, du coup j'ai pris un petit oiseau et une belle jarre pour le tour de mon méga pot et dans lesquelles je mettrais très certainement des lantanas, ils en ont dans des coloris superbes.


                                
                                           Une partie de notre butin ramené à la maison

Hier après-midi nous voilà donc en train de planter, j'ai mis en terre autour de la citerne les deux gauras,un lindheimeri et l'autre blanc rose  les saxifrages blanc, roses et rouges  et les acanthes (je les avais déjà), ainsi que trois pieris avec des feuillages variés . Ma pousse a mis en terre près de 80 freesias entre toutes les plantes et je dois avouer que ce côté commence à ressembler à mon rêve.



                         Voici le tour de la citerne avant les travaux d'Hercule euh, non, de Sabina

  Je vous mettrais une photo "après" la prochaine fois et vous pourrez admirer comme il se doit mon dur labeur.

Nous avons aussi plantées des osteospernum parmi les tulipes rouges qui se  trouvent sous le hamamélis, de couleur violette ils donneront un coin sympa cet été avec le feuillage vert du buisson.
Et pour terminer notre folie, j'ai mis en terre un arum rose. Ma pousse féminine m'en avait offert un blanc il y a quelques années et il fleurit dans la plate-bande à gauche de l'entrée entre le rosier blanc (pas de nom) et une hellébore. Du coup le rose est allé de l'autre côté de l'hellébore se trouver en compagnie d'un lobélia (qui partira peut être de l'endroit où il est) et en tant que voisine de l'oranger du Mexique qui nous embaume les soirées d'été.


Pour le verger, en dehors de ma folie framboisière j'essaie un figuier "Ronde de Bordeaux"que je sais être le figuier le mieux adapté pour chez moi.

Autre travaux de jardinage ce sont les transplantation des jeunes plants dans la serre, de la nurserie ils vont vers la crèche où ils vont attendre de grossir pour que je puisse les pincer et si nécessaire les transférer une dernière fois dans des poquets plus grands avant de les planter définitivement au jardin vers la mi-mai. Enfin après les saints de glace, même ici dans le midi les tomates et autres courgettes ne sont mis en place (sauf sous serre ) avant ces dates.


Ma pousse a commencé hier après-midi à désherber le rond-point, ce qui sera le gros chantier de l'année avec le tour de la citerne qui fait tout de même dans les 4 sur 8 mètres et il faut rajouter 2 mètres de terre donc en tout elle fait 8 su 12 mètres d'emprise au sol. Bien entendu les murets de pierre sèche il faut les monter, je récupère en fait les + gros cailloux qui sont dans la terre et en même temps je désherbe avant de planter mes nouveaux pensionnaires. je sais, ça n'avance pas vite mais bon je n'ai que deux mains et un seul dos qui hier soir à crié au scandale, résultat aujourd'hui pas de jardinage, mais je me suis vengée sur le traitement à l'huile de lin/essence de térébenthine de mes meubles de jardin et teck. Vu le temps qu'il fait depuis quelques jours on va pouvoir bientôt manger dehors et il faut que tout soit prêt. Le barbecue est un vieil exemplaire de fabrication maison de Jules.

 Et voici mon "arbre totem" du jardin : je vous présente l'amandier de 260 ans en fleurs !
L'âge (il a été confirmé par un spécialiste en dendrologie : science des arbres) est remarquable pour un tel arbre. Il nous a embaumés tout le jardin et les abeilles s'en sont donné à cœur- joie.

La suite de mes aventures , la semaine prochaine, après quelques jours de repos pour dos récalcitrant.

mercredi 12 mars 2014

GRRRRRRRRRRRRRRRR

Comme vous pouvez le voir j'ai récupéré mon ordi.
Le disque dur a estimé qu'une retraite bien méritée était à l'ordere du jour, et ce sans me donner son préavis, un vrai malotru celui-là.

Donc on va pouvoir repartir de plus belles tous (combien exactement ?) et toutes (de celles-ci j'en suis plus sûre).
J'ai juste un petit peu de mal à tous vous récupérer, mais promis une femme telle que moi ne recule devant aucune difficulté ni défi et je vais enjamber mon râteau Web et tous vous récupérer, aussi loin que vous vous soyez égarés dans les limbes de cette invention infernale.

Eh bien, moi qui voulait vous parler de la journée de la femme en vous présentant un livre offert par ma maman.
Comme vous l'avez déjà noté je suis une "dévoreuse" de l'écrit, liseuse pathologique à un point qu'il est interdit de m'interdire de lire, sinon je mords.

Et bien voilà il ya quelques années ma maman m'a offert un livre qui s'intitule

"Les femmes qui lisent sont dangereuses" 

en Allemand. Il n'est sorti que quelques années plus tard en français, comme si les femmes françaises avaient besoin d'être protégées de pensées et lectures subversives de tout poil!  Il m'a beaucoup plu et du coup je me suis offert le suivant.
J'ai eu l'impression d'être retombée en enfance lors de notre arrivée dans le coin où, une fois la première surprise passée de ma  passion dévoreuse d'écrit, les profs ont expurgé les placards au fond des classes. Ils estimaient que tout n'était pas pour mes chastes yeux, comme si à 12 ans je n'avais pas déjà lu un bonne partie des classiques en VO et écumé de façon très cartésienne la bibliothèque de papa et tout dévoré au passage (y compris certains écrits honnis des biens pensants).
Si un jour vous croisez le chemin de ce livre, arrêtez-vous et mangez-en une tranche en pensant à toutes celles qui n'ont pas la chance de vivre en Yourope.

Bon , ça c'était le petit aparté pour le 8 mars. Il vaut mieux tard que jamais.
Une pensée à l'amie de toupetiti qui a eu quelques soucis avec des Y mal intentionnés. Il leur manque parfois plus qu'une jambe du X. Mais bon, la c*** est universelle et quelqu'un m'a dit un jour que Dieu devait beaucoup les aimer pour en avoir laissé tant se reproduire.
Je vous bises toutes et vous dis à bientôt.